A l'aide !

Un cavalier wyvern volait dans le ciel (eh oui, on ne vole pas sur terre !). Il était porteur d'un message de Zaracail, Roi de Kilvas, pour Hector, roi de Santaruz. Zara était conscient qu'Hector était dans une passe difficile, mais... une bataille lui changerai peut être les idées. Bref, le cavalier avait forcé sa monture à pleine vitesse, et celle-ci atteignit Santaruz rapidement. Agitant la bannière d'Aritia, il ne se fit pas tirer dessus par les archers un tantinet bourrins de Santaruz, calmés depuis qu'Hector les avaient menacé de les jeter aux ours. Bref, le cavalier se posa dans la cours, attacha sa monture pour qu'elle ne mange pas tout ce qui passait à côté, et fonça. Devant la salle du trône, il fut arrêté par deux gardes, croisant leur hallebardes.

"Qu'est-ce que vous voulez ?"

Le cavalier expliqua rapidement les raisons de sa venue et transmit le message à un garde. Celui-ci alla voir Hector et lu le parchemin

"Sire Hector,

Je suis actuellement à Aritia, et j'ai pu consulter quelques ouvrages qui vont nous aider dans la revanche que nous avons à prendre contre nos ennemis. Cependant, nous sommes en difficulté. Une armada en provenance de Lahus semble vouloir envahir Aritia, et ils seront sur nous quand vous recevrez ce message. Même si vous êtes dans l'incapacité de nous envoyer du renfort depuis Santaruz, vous devriez lancer une attaque sur Lahus, proche de vous. J'ai envoyé des messagers à nos alliés, inutile de le faire. Ne les laissez pas s'en sortir, et comprenez bien que je compte sur votre victoire.

Zaracail de Kilvas"

Au vu du vouvoiement utilisé par Zara et du cadre formel de la lettre, Hector comprit immédiatement : Zara était véritablement en difficulté, et il utilisait un langage diplomatique soutenu pour attirer l'attention là dessus. Si cette difficulté avait été mineure, il aurait dit "Hector, j'suis mal, vient m'aider."
La situation devait donc vraiment être difficile.

Après avoir écouter les ordres de son souverain ainsi que l'avoir regarder partir seul, Hugues était pensif, son roi a beau être téméraire, il n'est pas aussi inconscient qu'on le dit, le jeune homme en était certain ! Puis, en tant que capitaine de la garde de Santaruz, Hugues prépara soigneusement ses affaires, il allait participer à sa toute première guerre. Il savait qu'il serait efficace sur le champs de bataille, il connait ses capacités. Mais une drôle d'impression le pesait, le capitaine se mettait à trembler quand il rester silencieux à réfléchir à la situation. Hugues ne savait si c'était la peur ou l'excitation de ce futur combat à venir. Puis pour sortir de ses pensées et de ses doutes, il se prépara : allant jusqu'à vérifia rigoureusement la solidité de son armure légère, le tranchant de sa lame et l'équipement de son fougueux étalon. Après avoir effectuer un rapide tour auprès de ses bataillons et de s'être assurer qu'ils étaient près pour la bataille à venir. Mais il ne s'étonna pas de les voir déterminée, presque ravie de partir sur le chemin de la guerre.
*Après tout, les santaruziens ont le sang chaud* pensa l'officier de Santaruz. Il discuta brièvement sur le départ avec ses compagnons haut gardés et pris la décision de partir immédiatement porter son appuis à son souverain. Il vérifia juste avant de partir si les gardes chargés de la garde de Sélès était prêt à une quelconque attaque. Enfin, il sorti, monta sur son majestueux cheval bai et adressa quelques mots à ses troupes avant de partir.
Hugues : Soldat de Santaruz ! Les autres royaumes nous vouent une très grande admiration pour notre volonté et notre courage ! Quand beaucoup renoncent, nous sommes toujours là en train d'essayer. Allons montrons à ses vermines de Lahus la puissance de Santaruz !
Après plusieurs cries approbateurs des combattants, ils se mirent en route déterminés, confiants et avec une envie de faire jouer des muscles.