La Confrérie noire

[HJ : Comme le dit le proverbe, un peu de finesse dans ce monde de brutes XD]

Et Malby passa une bonne partie de la soirée et de la nuit à méditer paisiblement. Rien ne pouvait ébranler sa concentration...

... sauf le cri perçant d'Azilis.

Malbius : O___o

Azilis : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGHL ! AAAAAAH JE SUIS... là... hein ?

Elle se tourna vers lui, l'air mal réveillé.

Azilis : Qu'est-ce que ... ? Ah, pardon, j'ai fait un rêve bizarre...

Elle se tourna de l'autre côté et respira profondément.

Azilis : *Mec. c'était quoi ce rêve, zut de flûte ? Finir avec lui, plein de gamins derrière ? Mais quelle horreur !*

Soudain la porte s'ouvrit sur hector ,encore une fois

Hector: C'est bien frangin ! ta compris le truc ! et elle a l'air d'apprecier ton traitement !

Malbius : ¬___¬

Azilis : T___T

Hector :

Azilis : Ahem, pardon, vous avez du mal comprendre...

Malbius : (*Encore en transe magique*) "Euh... Ouais..."
Hector : "Vous occupez pas de moi, je ne faisais que passer. Mais bien joué, frangin, bien joué..."
Malbius : "Je n'y comprends absolument rien, mais merci quand même..."
Hector : "Bonne nuit" *SLAM*
Malbius : "C'est ça, bonne nuit..."
Azilis : "Ouais, ouais, bonne nuit, bonne nuit..."

Il s'apprêtait à repartir en méditation sur son balcon, profitant de la température élevée qui régnait à l'extérieur (visiblement, la nuit sera chaude, sans mauvais jeu de mots aucun)
Malbius : "Qu'est-ce qui s'est passé ? Cauchemar ?"

Azilis : Hum, oui, disons ça comme ça... u_u *Mon Dieu, quelle horreur! T_T*

La porte s'ouvrit a nouveau.Viollemment.

Hector: Ah et frangin c'est pas parceque tu viens de t'envoyer en l'air qu'il faut pas recommencer ! avec le sang que t'a tu peut faire ca au moins 50 fois dans la nuit . et si tu t'entrenais Physiquement tu eclaterais des scores !( et des gonzesse par la meme occasion mais bon )

*SLAM*

Malbius: Mais c'est pas possible T_T

Azilis: Une corde ,vite !

Malbius : "Il y a des jours comme ça où on a envie de se péter la cervelle, sans vraiment qu'on sache pourquoi ?"
Azilis : "Vous avez dit quelque chose ?"
Malbius : "Laissez tomber, déprime..."
Azilis : *Avec tous ces tarés, c'est pas étonnant...* "Vous êtes sûr ?"
Malbius : "Ouais, j'ai l'habitude d'être blasé avec ces cocos là... C'est encore une chance que je ne me sois pas jeté du balcon..."
Azilis : "Dieu que c'est gai..."
Malbius : "N'est-ce pas ? Bref, essayez de vous rendormir, vous avez encore le temps de faire une bonne nuit, elle est à peine tombée..."
Hector : (*au loin*) "Profitez-en ! Hé hé hé !"
Malbius : "..."
Azilis : "..."

Azilis regarda la chambre. Rien à faire. Soit elle essayait de se rendormir pendant que Malbius foutait on ne sait pas quoi, soit qu'Hector se repointait avec son sourire d'abruti profond... Soit...

Azilis : Bah, il a pas tord...

Malbius se retourna.

Malbius : ... Pardon ?

Azilis : Oh, rien.

Malbius : "Comment ça, "il n'a pas tort ?"

Alors que la vie au château commençait à s'effacer, les habitants réintégrant petit à petit leurs appartements, Malbius se mit à réfléchir
Malbius : *Profitez-en, qu'il dit... Mais je suis pas un gros gigolo qui va sauter sur tout ce qui bouge moi !*
Hector : *ATCHOUM ! Tiens ? On parle de moi ?*

Mais bon, l'idéal serait, pour un jeune homme bien élévé (même après plus d'une quinzaine d'années à se faire taper par une famille tarée), d'aller voir la cauchemardeuse qui se remettait de ses idées...
Malbius : "Vous êtes sûre que ça va aller ? Vous êtes quand même rouge pivoine..."

Azilis : Euh oui, c'était bizarre...

Malbius : Envie d'en parler....

Azilis : Hum, non, pas trop...

Azilis se redressa dans le lit et se remis les cheveux en place nerveusement.

Malbius haussa un sourcil et fit un sourire en coin
Malbius : "Mouais, vous n'êtes pas si agile de vos mains que d'habitude pour réajuster votre chevelure. Regardez-vous, vos mains tremblent comme ça n'est pas permis. Je n'insisterai pas, mais c'est à priori un cauchemar bien immersif qui risque de vous revenir à l'esprit si vous vous rendormez tout de suite...
C'est connu, on ne veut pas se rendormir suite à un gros cauchemar, on a peur de le revivre et donc, fatalement, il vous revient très vite..."

Azilis : Je ne compte pas me rendormir tout de suite... *si ça vous intéresse...*

Elle replia ses genoux sous son menton et ferma les yeux pour se clamer.

Azilis : *Mon dieu, MON DIEU !!!*

Azilis avait adopté une position qui lui était ô combien familière durant ses jeunes années. Il connaissait donc parfaitement bien l'état dans lequel on pouvait être quand on se recroquevillait à ce point. Comprenant juste le sentiment d'Azilis sans vraiment en connaître la cause, Malbius n'était pas resté insensible...
Aussi, finalement, il referma la fenêtre, se dirigea vers elle. Arrivé à sa hauteur, il s'abaissa pour pouvoir la regarder dans les yeux. Puis, il posa une main sur son épaule avant de se mettre à parler d'un ton mélangé entre tendresse et inquiétude
Malbius : "Hé... Pourquoi est-ce que ça vous chamboule tant que ça ?"

Azilis : Hm... c'est débile... Mais, c'est la première fois que je fais un rêve comme ça et... c'est pas dans mes habitudes... Hum, c'est... étrange...

Malbius : Ah oui ?

Azilis leva les yeux vers lui. C'est cette figure qu'elle avait vue dans son rêve. Cette figure qu'elle avait reconnue comme étant celle du père de ses enfants, celle de l'amour de sa vie. Elle voulait arrêter de le regarder, de continuer d'imaginer son futur comme ça. Mais il y avait quelque chose, quelque chose dans les yeux du prince qui la fascinait. Elle plongea son regard dans le sien et n'arriva plus à le détourner. Et si c'était comme ça ? Si elle laissait tomber son passé pour chercher qutre chose, quelque chose de plus sain ? Sa bouche tomba légèrement ouverte tandis qu'elle se détendait, observant les yeux du prince...

Malbius : "Allez, allez, calmez-vous doucement... Voilà. Racontez-moi tout ça, comme ça, vous ne le ferez plus après."

Il la sentait moins crispée. Bon point, il avait réussi à la rassurer avec une simple main posée sur son épaule. Malbius avait perdu son visage bien connu d'éternel maladroit pour laisser place à quelqu'un qui savait avec exactitude comment doser ses sentiments. Quoi de plus simple quand on avait passé son enfance à tout dissimuler pour survivre.
Mais à quoi bon surjouer ? Il n'avait pas le coeur à cacher quoique ce soit, surtout envers quelqu'un pour qui il éprouvait quelque chose. Lui qui cherchait à montrer une quelconque façon de lui prouver qu'il tenait à elle, il semblait en avoir trouvé tout naturellement un.

En voyant sa bouche légèrement ouverte, une pensée lui vint soudain en tête. Mais non, pas maintenant, ça serait trop direct. Bien sûr, leur escapade d'il y a quelques heures lui permettait de recommencer sans aucun scrupule, mais non. Les pulsions était refoulées. Il n'osait pas, ce n'était pas l'instant. Il voulait pour le moment s'occuper d'elle, tout simplement...
Malbius : "Je... Je... ne veux pas vous... forcer non plus, vous... vous savez..."

Azilis sursauta en l'entendant parler. Elle détourna la tête, gênée.

Azilis : Pardon, vous disiez ?

Elle regarda à nouveau le visage du prince et fut à nouveau fascinée...

Malbius : "Heu... Je... Je ne sais plus..."

Il était perdu. Perdu dans ses pensées qui convergeaient sur Azilis. Il pouvait y avoir une météorite qui s'écraserait sur Terre qu'il s'en ficherait éperdument. Il avait le regard amoureux, il la dévorait des yeux sans pour autant montrer un symptôme d'Hector en rut. Sans vraiment le remarquer, il s'approchait d'elle, doucement... Un mouvement infime, à peine perceptible, mais il le savait, il était attiré...
Malbius : "Ah... Ah si... Je... je disais... De quoi avez-vous peur... pour rêver si... si durement ?"

Ironie du sort, Malbius avait plus l'impression de vivre un rêve éveillé

Azilis entendit les mots prononcés par le prince. Elle es comprit, même.
Oui, de quoi avait-elle peur ? De chambouler ses principes ? De trouver un peu de stabilité dans sa vie ? De laisser tomber ses rêves de gloire ? De se remettre en question et de changer d'avis concernant le prince et sa famille ?
Oui, peut-être.

Azilis : Je... C'est... Je ne sais pas...

Elle sentait la pression de la main de Malbius sur son épaule. Elle se noyait dans ses yeux, elle buvait ses paroles.

Azilis : *C'est... impossible...*

[HJ : Ce petit passage est pour clouer le bec au petits malins qui croiront que le couple Malby/Azilis a été créé juste pour un mot que je ne citerai pas. NA ! XD]

Son visage s'approchait de celui d'Azilis. Il venait doucement, très doucement tant et si bien que Malbius voulut, dans un déclic de rétablissement, empêcher de s'approcher plus en posant sa deuxième main sur elle. Mais finalement, cela n'avait pas empêché son avancée progressive.
Malbius : "Vous pouvez me le dire... Ne soyez pas gênée... Après tout, je vous ai dit... Que je vous protègerai..."

Et en rime en plus !

[Eh non, ça rime pas, parce que t'as "gênée" qui finit par é et "protegerai" qui finit par è ! Eh oui, nous on fait la différence en suisse !]

Azilis respirait faiblement, presque plus, son coeur battait la chamade. Elle se sentait niaise au plus haut point, elle n'osait plus bouger, plus respirer. Elle ne quittait pas le regard du prince.

Azilis : *Oh mon dieu Oh Mon Dieu Oh Mon Dieu OH MON DIEU ! Qu'est-ce qu'y se passe ?!*

Que se passait-il ? Elle ressentait une attirance phénoménale pour Malbius. Elle était comme un aimant contre un frigo, essayant de se délivrer de cette emprise mais ne pouvant pas le faire. Elle avait le cerveau en stand by, le coeur en avance rapide et l'estomac en mode essorage. Elle se sentait tellement stressée qu'elle n'osait plus rien faire. Elle se contenta de remaruqer que Malbius se rapprochait lentement d'elle. Il n'y avait rien à dire. Tout était là. Elle n'avait plus qu'à le reconnaître...

[ 4 Oh mon dieu hé ben elle fait pas dans la dentelle et quel joli comparaison ]

[HJ : Faut toujours quelqu'un pour contredire, rooooh XD]

Malbius : *Heu... Je perds le contrôle de la situation. Enfin, en même temps, je ne peux plus trop reculer, je crois...*

Effectivement, il serait pour le moins grossier d'arrêter la scène là où elle en est. Trop près. Il était trop près pour pouvoir reculer. Mais son attirance pour elle, et surtout pour ses lèvres était tel qu'il continuait d'avancer. Il commença à l'étreindre doucement, sans faire mal, sans être brutal.
Voyant qu'aucune résistance lui était opposée, il s'apprêta à effectuer le grand final.
Son seul souhait : que personne dans tout Santaruz ne vienne ouvrir la porte de la chambre pour effectuer une hola de victoire en criant : "OUAIS IL L'A FAIT !"
Il avait un second vœu, mais il allait l'exaucer céans...
Malbius : "Vous... m'excuserez par avance... de ce que je m'apprête... à commettre"

Et sur ce, délicatement, il posa ses lèvres sur celles d'Azilis, pour un baiser timide, mais néanmoins sincère.

Azilis avait l'impression qu'elle allait fondre.

Azilis : *Mon Dieu, ça dégouline de niaiserie et de romantisme à deux balles...*

Mais qu'est-ce que c'était bon.
Jamais elle n'avait ressenti un truc pareil, et pourtant, elle avait vécu... Mais pour la première fois, elle n'eu pas envie de ahem... partager le lit d'un homme énergiquement... mais plutôt de rester avec lui, de juste le regarder, de le sentir prêt d'elle...

Azilis : *zOMGWTFBBQ Aaaaaaarghl !! Mais qu'est-ce qu'y m'arriiiiiiivieeeeeuh....*

Oh et pis mercredi matin. C'est nouveau, c'est bizarre, mais c'est comme ça.
Azilis se rapprocha de Malbius et passa ses bras autour de lui. Elle colla plus fermement ses lèvres contre les siennes et arrêta un peu de penser à ce u'il se passait.

Plus insistante... Elle était plus insistante.
Il ressentait quelque chose qui n'avait rien à voir avec sa première... aventure avec elle. C'était quelque chose de plus fort avec une bonne dose de complexité. Il ne cherchait pas à expliquer ce qui se passait, c'était bien trop agréable. Lui qui était si habitué aux expérimentations magiques, il faisait une expérience qui l'était tout autant, et pas besoin d'incantation pour que ça marche.
Il était juste tombé amoureux, c'était si simple à expliquer sur le papier...

Peut-être fallait-il se ressaisir un peu... Aussi, après cette embrassade, chercha-t-il un moyen d'expliquer cette étreinte subite. Mais ce qu'il disait n'était pas en accord avec ce qu'il faisait. Elle était dans ses bras...
Malbius : "Heu... Je... je ne sais pas trop... ce qui me prend... Heu...

Ha ha ha, les répliques à deux-francs-six-sous d'un petit timoré complètement subjugué par les événements sont toujours aussi comiques de par leur ridicule, mais toujours "touchantes et mignonnes" dans l'instant présent
Ha là là, vraiment...