Souvenirs lointains...

[Bon, Vladeo m'a donné l'idée de raconté le passé de DZ et Zara à l'académie de Kilvas, à laquelle nous faisions souvent référence du vivant du souverain d'Aritia. Si Zara en a envies aussi bien entendu.]

Une cloche sonne. Après cinq tintements, des murmures et des grognements se font entendre partout: Le jour est arrivé. Une fois par an, les élèves de l'académie militaire de Kilvas participent à cette cérémonie, ricanant, grommelant, baillant... Mais étaient présent quand même. Cette événement était nommé...

Cérémonie d'Admission.

Banal pour les anciens, les nouveaux élèves qui patientaient dans le corridor ressentaient la parfaite opposition des émotions des vétérans. Mourant de peur, de trac, se demandant à quel sauce ils seraient mangés, ils rêvaient pourtant de gloire, de devenir de vaillant soldats se battant contre l'ennemi... Tous sauf un.

En effet, seul, au fond du couloir, un enfant pleurait. Il avait à peine 10 ans, et semblait en avoir cinq de plus dans son état. Le visage ravagé par la tristesse et la peur, il se fichait bien de la chevalerie: Il exécrait le combat, la guerre, et tout ce qui pouvait toucher à l'armé. Pourquoi son père avait-il était si dur? Pour une histoire de légume... Un père qui cultivait les pastèques, lui qui vénérait les poireaux... Et le voilà aux portes d'un établissement sordide, où il allait apprendre à devenir une brute sans cervelle juste capable de tuer. Non, il ne voulait pas. Mais il était coincé. Condamné. Exécuté. Son âme allait mourir de cette expérience. Il sortit alors le poireaux qu'il ne quittait jamais de sa poche, et le contempla, les larmes roulant sur ses joues. Tel était son dernier lien vers l'extérieur. Il était perdu... Il posa le poireaux devant ses pieds, enfouie son visage dans ses mains et se mit à sangloter de plus belle... Il était seul.

[pove ti pitt XD dsl...]

[La grande place des poireaux dans ta vie XD ]

[Ben en fait, j'essaye de réadapté les poireaux comme je l'avais ébauché dans le résumé de mon histoire, mais en version sérieux... Comprenez que c'est dur =="]

[ oui ^^ ]

Deux garcons,dont l'un nettement plus grand que l'autre,apperçurent celui qui pleurai abondamment
???:Zara...

Zara:Huh?Oui?

???:Tu as le trac;mais tu ne pleurerai pas pour ca,hein?

Zara:Tu veux dire,pas comme ce garçon?

???:Exact,allons voir...

Zara:Comme tu veux...

Zara et un parfait inconnu se dirigerent vers le garçon en larme.Zara lui tapota l'épaule...

Zara:Ca ne va pas?

DZ:...

Zara:Que se passe t'il?Ce n'est pas du trac,hein?

DZ:Non....

???:Dis nous ce qui ce passe,on peut t'aider....

DZ:...

Zara:Tu es ici contre ta volonté?

DZ:Oui...

Zara:comme moi....

DZ:???

Zara:Oui....je n'ai pas le choix...je n'ai jamais connu mes parents...et j'ai été receuilli par une famille de nobles de Kilvas.Aujourd'hui,je dois etudier puis sevir l'armée...pour rembourser.

???:Zara...

DZ:Mais...

Zara:Qui te force a etre ici?

DZ:Mon pere...

???:Pour quelle raison?

DZ:Une stupide histoire....de potager....

Zara et ???:oODe...potager?

DZ:C'est long...a expliquer...

Zara:Dis nous....comment t'appelle tu?

DZ:Dark-Zanmato

Zara:Drole de nom...Je suis Zaracail,mais appelle moi Zara

???:Je m'appelle Shadow...j'ai 13 ans

Zara:J'en ai 10

DZ:Moi,un peu moins....j'aurai 10 as dans un mois

Zara:Raconte nous donc cette histoire de potager,maintenant qu'on se connait.

L'enfant se demandait bien s'il était correcte de raconter son histoire à deux inconnus qui l'abordait. Même s'ils ne semblaient pas être comme les autres écervelés rêvant de leur gloire sanglante, cela pouvais bien être un masque... Et dans son état, il ne faisait plus guère confiance qu'à son fidèle poireaux. Mais le fait de ne pas être le seul à entrer dans l'armé sans véritable volonté le poussa à conter ses déboires passés.

DZ: Je... Je viens d'une petite campagne. Mon père était cultivateur de pastèque... Mais depuis mes 4 ans, je vénère les poireaux...

En observant l'incompréhension totale de ses interlocuteurs, DZ cru bon de devoir expliquer un peu ses dires:

DZ: Oui, c'est difficile à imaginer... Disons que je fais partit d'une famille d'agriculteurs. Même si elle était pauvre, elle était renommé pour son attachement à leurs cultures. Chaque membre avait un légume fétiche, et était plus ou moins ouvert aux autres à ce propos... Certains détestaient un certain type de plantation, ce qui a causé bien des déboires à certains de mes ancêtres. Mon père, comme mon grand-père, était fana de pastèques. Ces légumes étaient sa vie, son mariage s'est déroulé dans une pièce entièrement décorée de pastèques... Seulement, il avait une aversion qui lui était propre: les poireaux. Ce mot était tabou, on en mangeait jamais, on en voyait jamais... Mon oncle qui tenait une plantation de ces légumes a été rayé de la liste des connaissances de mon père... Jamais je n'aurais du en apercevoir. Seulement, ma mère qui en avait assez du froid qui reniait entre mon père et son frère a décidé de lui rendre visite... Avec moi. C'est alors que j'ai découvert mon légume, celui pour lequel j'étais fait, ce qui était mon avenir... Mais impossible de le dévoiler à mon père. Lorsque Mam... Ma mère a découvert cette attirance, elle a tout fait pour le cacher à, son maris, et ce fut difficile: Je dessinait inconsciemment des poireaux, je parlait sans cesse de poireaux, toute mes rêves étaient hantés par les poireaux... Et mon père finit par le découvrir. Ce fur pire que ma mère ne l'imaginait. Il a dit que... Jamais il n'accepterait d'avoir un raté comme... Moi pour fils... Et qu'il valait mieux que je me fasse tué... Par l'ennemi... Alors il m'a envoyé I... Ici, Alors qu'il... Savait bien que je déteste me... Ba... Battre...

Ne pouvant plus retenir ses larmes plus longtemps, DZ éclata en sanglot. Son père le regardant comme un déchet le tourmentait encore et encore... Jamais il ne pourrait l'oublier. Il était anéantit. Entre deux sanglots, il réussit tout de même à prononcer une question, une seule:

DZ: Je suis... Trop bizarre n'est ce pas?

Zara:Euh...oui...mais attend....

Shadow:Tu as pas encore vu Zara...

Zara:Euh?QUoi?

Shadow:Avoir une chope de biere vide constamment sur soi...

Zara:C'est la seule chose qu'il me reste en bien a moi!!!
Sur ces mots,Zara sortit une chope de biere,rouge,et vide...elle semblait usée par le temps,et on ne distinguais pas les ecritures dessus

Zara:Il parait qu'elle est a mon pere...

[Bon, j'vais m'y mettre aussi alors ^^]

DZ: Je... Je vois...

Essayant de prendre sur sois, le jeune garçon se leva avec difficulté. Il était presque aussi grand que le dénommé Shadow. Ses yeux bleu croisèrent ceux de l'ainé du groupe, et il lui demanda d'une voix peu assurée:

DZ: Et toi... Qu'est ce que tu fais ici?

Shadow: Rien d'autre à faire...

DZ: Comment?

Shadow: Je n'ai rien d'autre à faire. Je vivais dans le même village que Zara, et mes parents ne savaient pas vraiment quoi faire de moi: Mon père voulait que je reprenne son commerce, mais je ne suis pas doué là dedans. alors je me suis dit que l'armé serait mieux.

Pour DZ, il était impensable de préférer la guerre au commerce, mais il garda le silence... Cependant, Shadow lui adressa un sourire rassurant:

Shadow: Mais ça ne veut pas dire que j'aime me battre et que je suis comme ces cinglés qui rêvent de guerres!

Zara: Nous ne sommes pas comme eux il faut croire... Etrange coïncidence, nous sommes trois à penser la même chose et nous nous retrouvons réunit dans la même promotion...

DZ: Oui... En effet.

Alors que DZ allait demander à ses deux nouveaux compagnons ce qui les attendait, la porte s'ouvrit, laissant paraitre un homme tout de vert vêtu à l'air noble.

Noble: Recrues, vous êtes conviés à cette cérémonie d'inscription. Vous écouterez attentivement le discours de messire Guile, puis pourraient vous restaurer lors du banquet. Demain au levé du jour commencent vos épreuves.

Zara murmura a l'oreille de Shadow
Zara:Guile,c'est le roi,non?

Shadow:Oui....

DZ:Parait qu'il ne mange pas de poireaux...

Zara:Par contre,il boit...

Shadow:Mais...vous etes vraiment pas clair XD

Zara et DZ:Ouiiiiiiiiii

Les trois enfants éclatèrent alors de rire. Jamais DZ n'aurait cru un seul instant qu'il allait rire dans ce couloir quelques secondes plus tôt... Ce fut ce geste qui le libéra un peu. Il se sentait mieux.

Shadow: Bon en bien... C'est partit.

Les enfants se placèrent alors devant la porte en rang. Zara et Shadow dans la même rangée, DZ se retrouvait à côté d'un jeune garçon qu'il avait entendu parlé peu de temps auparavant. Plus grand que lui, déjà très musclé, son air de brute allait de paire avec le discours martial qu'il tenait peu de temps avant l'arrivée des deux nouveaux amis du jeune DZ. Un véritable fanfaron persuadé que trouer des gens serait une activité fantastique... Un débile profond en somme pensait DZ. Ce dernier commença par lui adresser un sourire moqueur, puis lui murmura à l'oreille:

???: Alors, finis de pleurer fillette? T'avais peur des grands méchants militaires?

Ne aps répondre. Baisser la tête. Il n'avais pas entendu... Pas entendu...

???: Eh j'te cause pauvre tâche!

Cette fois, la brute s'était exprimée plus fort, rompant le silence mortel qui régnait peu de temps avant dans le couloir. Le noble ne semblait pas vouloir réagir... Avait-il même entendu, perdu dans son monde de snobinard?

???: Tu veux pas m'répondre? J'te fait peur c'est ça? Allez répond ou je te tabasse! T'avais peur de quoi?

DZ: Certainement pas d'un écervelé qui pissera dans son froc à la première flèche qui sera tiré en tant de guerre.

Devant lui, Zara et Shadow avait clairement entendu la réplique et restaient figés. Ce pleurnichard allait jusque là?

???: Que... Le trouillard c'est toi j'te signal!

DZ: Tu n'a aucune idée de ce qu'est un champs de bataille, et moi non plus. Mais moi je l'appréhende. Toi tu es persuadé que tu va y réussir sans problème... Je suis lâche, mais toi tu es débile.

Il avait trop parlé, comme d'habitude.
L'écervelé le pris pr le col et le souleva à bonne distance du sol.

???: Tu va voir microbe... Fois d'Ersen, tu va pas t'en sortir sans une dent en moins!

Zara et Shadow se regarderent. Il avait du cran, quand meme...mais jamais ils ne laisseraient cet...Ersen faire ce qu'il voulais


Shadow: Je te conseille de le lacher...

Ersen se retourna et fixa le garcon. Il semblait etre plus vieux et plus résistant. De plus, celui qui était a coté de lui semblait aussi vouloir l'empecher de frapper l'autre intello.

Zara: On ne le répetera pas.

Ersen lacha DZ...lanca un regard noir aux tois garçons

Ersen:Je ne vous oublierai pas! Vous aurez affaire a moi.

Zara, DZ et Shadow eurent le sentiment qu'il avait raison...

[Mais mec, pourquoi je suis pas dans cette ecole moi ?? J'lui aurais pete la gueule vite fait xD]

L’incident passé, le noble daigna enfin ouvrir les portes. Sa surdité ne l’empêchait alors pas d’accomplir ses tâches, une chance pour lui… Tirant de toutes ses forces, il semblait rougir un peu plus chaque seconde. Lorsqu’il semblait porter une pivoine trop mure sur ses épaules, la salle se révélait alors pleinement.

Ni trop luxueuse ni délabrée, il s’agissait là d’une vaste pièce plus ou moins semblable à un réfectoire. Une quinzaine de tables étaient alignées, accompagnées chacune d’une dizaine de chaises. Une bonne partie d’entre elle étaient déjà occupées par les étudiants de l’institut militaire. Alors que Zara, Shadow, DZ et les autres nouveaux venus entraient, lesdits « vétérans » se tournèrent vers eux d’un même mouvement. Quelques murmures fusèrent, incompréhensibles pour la plupart, même si les trois comparses purent décrypter les mots « lavettes », « beau garçon » ou encore « futurs jouets »… Termes dans l’ensemble peu rassurant dans la mesure où aucun s’entre eux ne savaient qui était désigné par quel adjectif. DZ avait au moins une certitude, le second n’était pas pour lui. Il doutait cependant du caractère rassurant de la conviction…

Un nouveau noble habillé des mêmes vêtements que son collègue portier leur désigna une table entièrement vide où ils prirent place. Au grand soulagement des trois amis, Ersen avait décidé de s’installer au premier rang, à l’exact opposé de leurs places respectives. Une chance que son militarisme exacerbé lui fasse prendre un tel choix… DZ se détendit un peu. Mais par un peu, n’y voyez aucune litote… Il se détendit en effet UN PEU. Ses spasmes ne faisaient plus trembler la table, pour faire simple… Conscient du malaise de son nouvel ami, Zara posa une main sur son épaule et murmura :

Zara : Ne t’en fait pas… Ne pense pas à la suite pour le moment. Tu vas entendre un simple discours et rejoindre les dortoirs. Les entrainements arriveront plus tard, bien plus tard…

DZ : Je le sais bien… Mais demain nous sommes déjà évaluer…

Zara : Eh bien ? Tu te fiches de réussir non ?

DZ : Si je rate, c’est la rue…

Le garçon à la choppe replongea dans ses pensées. Il ne savait pas non plus ce qu’il adviendrait de lui s ‘il échouait… Trouverait-on un nouveau moyen de remplir sa dette ? Ou devrait-il errer sans le sous dans les bas fonds de la capitale ? Non… Il allait réussir. S’il se le disait, il le pourrait. Là était sa philosophie. L’échec ne lui était pas permis, alors il n’arrivera pas. Point final.

Shadow quant à lui, ayant tout entendu de la discussion, avait ses propres songes en tête. Avait-il bien fait de s’inscrire dans l’armée ? Ce serait certes plus palpitant que le commerce, mais à quel point ? Après tout il était blasé, pas suicidaire… Son but profond n’était pas de trouver la gloire, mais une occupation. Mais que faire d’autre ? Quoi de plus excitant ? Ici, il pourrait de plus étudier, et autre chose que l’économie ou le nom d’herbes aux propriétés diverses… L’histoire par exemple. Il avait toujours aimé l’histoire. Il connaissait bien des détails pour son âge, et ce n’était pas du à une aide parentale quelconque…

Chacun fut tiré de ses rêveries par une voix qui se voulait autoritaire et puissante.

Noble : Votre attention, jeunes gens ! Votre roi, Guile de Kilvas, va dès à présent prononcer un discours !

L’homme se retira, laissant la place à une sorte de bon trentenaire à l’abord sympathique, qui avait l’air de se demander la raison profonde pour laquelle il se tenait sur cette estrade ridicule…

Guile : Euh… Hem… Je dois dire quoi exactement là ?

Noble : Mais enfin, votre discours de bienvenue, les événements !

Guile : … Et vous ne pourriez pas le faire vous-même… bon bref. Bienvenue nouvelles recrues ! Vous êtes ici pour défendre votre nation ! J’en finis avec les cris de patriotes exaltés, demain matin à la sonnerie de la cloche auront lieu vos examens préliminaire… Et qu’on amène la bouffe, j’ai faim moi !

DZ, Zara et Shadow s’étaient imaginé tous les discours possibles, les plus politisés, les plus patriotes, les plus étranges, les plus inquiétants, les plus rassurants… Mais jamais, jamais il n’auraient cru un seul instant que ledit discours tiendrais sur un timbre post en totale improvisation. Cependant, la scène eu un effet extrêmement positif : si personne n’osait rire, l’atmosphère c’était très largement détendue, et chacun avaient retrouvé un certain appétit lorsque les plats arrivèrent sur les tables. Les compagnons furent enchantés de la qualité de ce qui était proposé : Du pain frais, entouré de différentes confitures et marmelades toutes plus appétissantes les une que les autres. Ce fut l’un des meilleurs petit déjeuné qu’ils n’eurent jamais pris. Cependant, ils n’étaient pas dupes, et se doutaient que le premier jour de restauration était fait pour en mettre plein la vue… Retrouver une telle qualité plus tard serai un miracle... Mais pour le moment, ils ne purent qu’apprécier leur petit déjeuner. Il en était apparemment de même du roi, qui s’adressait bruyamment à son majordome à côté de lui, ce dernier acquiesçant en s’éloignant petit à petit du souverain qui parlait la bouche un peu trop pleine…

Lorsque la totalité des élèves eurent finis, le noble qui les avaient accompagnait leur pria de bien vouloir se lever. Chacun fit ce qu’il demandait, et pendant que les aînés s’en retournaient à leurs activités, les nouveaux suivirent l’homme d’un certain âge vers la porte où ils étaient entrés. Une fois dans le couloir pour la seconde fois de la mâtiné, le portier à la surdité sélective entrepris la fermeture de la porte, toujours fier de montrer sa capacité à atteindre la couleur de la cape que Zara portait, à savoir le pourpre. L’accompagnateur pris alors une nouvelle fois la parole :

Noble : Bien, à présent je vais vous conduire aux dortoirs. Vous vous y installerez, et vous somme d’être sortit de celles-ci dans une heure et demi pour vous faire visiter le reste de l’établissement, et les étages qui vous sont autorisés. N’oubliez pas que vous êtes très proche de la demeure de notre bon roi…

DZ eu bien du mal à ne pas réprimer un rire lorsqu’il entendit l’expression du dédain profond que comprenait l’évocation du monarque. Visiblement, il était de ceux que le peuple aimait au dépit des nobles impétueux. Le genre de gouvernant que le garçonnet aux yeux azure appréciait fortement. Zara eu l’air d’avoir une pensé analogue, car le sourire en coin qui s’était dessiné sur ses lèvres n’était pas feint… Le troisième gardait une attitude sérieuse, mais se disait que l’homme serait moins ennuyeux qu’un simple roi plein de fierté.

Les nouveaux arrivants traversèrent alors une dizaine de couloirs pour enfin arriver à des escaliers qui s’élevaient vers une dizaine d’étage. Même s’il s’y attendait, DZ ne pu être qu’impressionné.

Zara : Et ce n’est là qu’un aperçu, tu n’a spas encore vu la taille des étages, c’est peut être encore plus stupéfiant.

Ils entamèrent donc la montée des marches. Alors qu’il marchait en queue de peloton avec ses deux amis en discutant de tout et de rien, DZ sentit un regard qui venait d’au dessus de lui. Il leva lentement les yeux, et vis ce qu’il craignait : Ersen lui jetait un long regard, qui lorsqu’il croisa celui du jeune garçon, s’emplirent de cruauté et de haine. D’un geste lent, il fit passer sur pouce sur son cou, un rictus de folie le défigurant… Le signe de la promesse d’une bataille dès les dortoirs atteints. Un tremblement parcourut le corps du pauvre DZ, mort de peur…

Shadow : Un problème DZ ?

Lorsque Shadow accompagné de Zara suivirent la direction du regard de leur compagnon, Ersen avait déjà disparu dans les rangs. Avant même qu’ils n’aient reposé leurs yeux sur leur ami, ce dernier avait déjà pris une décision : cette fois il se débrouillerait seul.

DZ : Non, désolé, j’ai eu une absence.

Zara : Je vois. Vite, rattrapons les autres.

En effet, le groupe de recrues avait déjà distancé d’un demi-étage les trois compères, qui se hâtèrent alors de les rejoindre. Ils atteignirent alors le septième palier lorsque le noble de décida enfin à se diriger vers une large porte en chêne renforcé. Il toqua quartes fois, et deux hommes à la musculature développée s’empressèrent de tirer les deux battants, cette fois sans se transformer en tomate. Devant les élèves apparus alors un couloir long d’une bonne quarantaine de mètres, avec tous les deux mètres une porte sur chaque mur… En tout une centaine de chambre était alignées là.

Noble : Les garçons peuvent choisir une chambre libre ici. Quand aux filles, veuillez me suivre, vos chambres se situent à l’étage du dessus.

Les…
LES FILLES ?!?!
Ni DZ, ni Zara, ni Shadow n’avaient à un seul instant imaginé que dans la vingtaine de nouveaux venus se trouvaient des jeunes filles… C’est dans cette stupéfaction que chacun chercha du regard une silhouette féminine… Qu’ils trouvèrent effectivement. Au nombre de cinq, elles s’étaient regrouper sans pourtant avoir l’air de se ressembler en aucune façon…

La première était une jeune fille magnifique, les cheveux blonds et longs tombant en cascade sur ses épaules .Ses yeux bleu-gris affirmaient une confiance sans limite en ses capacités et son maintient criait qu’il s’agissait là d’une fille de bonne famille. Elle discutait avec ses camarades d’une voix calme, posée, et semblait vouloir la contrôler à tout prix.

La seconde était son opposée. Brune aux cheveux mi-longs, elle était non seulement grande mais aussi impressionnante de par sa carrure. Son visage n’était certes pas angélique, mais il était ouvert et ses yeux reflétaient une certaine joie. Ses manières et sa voix forte faisait immédiatement penser à une paysanne bonne vivante, mais les raisons de son engagement demeuraient, tout comme pour la blonde, une énigme.

A côté d’elle se tenait une fillette de petite taille. Les cheveux longs et châtains, elle avait un sourire qui dévoilait déjà sa personnalité, tout comme la franchise de ses yeux bleu-vert : une gentillesse et une bonté absolue. Son origine sociale était imperceptible, et encore plus que les deux autres, on se demandait bien ce qu’elle pouvait faire dans l’armée…

Refermant le cercle, une adolescente silencieuse regardait sans vraiment les voir les autres filles qui l’entouraient. Ses yeux étaient cachés sous ses cheveux gris-bleutés, et elle ne disait mot… Ca aurait été la dernière personne à qui DZ aurait demandé de l’aide, après son ami Ersen…

Au milieu se trouvait enfin une jeune fille effilée, au regard froid et dur. Ses cheveux courts et brun foncés encadraient ses yeux perçant gris acier. Non pas qu’elle soit laide, elle était même par ailleurs fort jolie, mais son allure et sa prestance était effrayante… aucun doute qu’elle était fille de militaire. Elle parlait à voix basse, mais tranchante, sans que personne pas même la noble n’ose l’interrompre.

C’est ainsi que les cinq candidates féminines partirent accompagnées du noble, laissant la quinzaine de jeunes garçon avec les gardes à la porte. Ils s’empressèrent de rentrer dans le couloir, Dz prenant soin d’éviter la brute qui ne perdit pas une seconde pour chercher son regard.
Garde : Vos affaires ont été triées dans la salle à votre droite. Veuillez en prendre possession et vous dirigez vers une chambre. Dans ce couloir, seul les chambres numérotées de 250 à 300 sont prises.

Ecoutant les indications de l’homme, chacun entra dans la pièce d’une dizaine de mètre carré. En fin de peloton, Shadow, Zara et DZ attendirent patiemment leur tour. Zara trouva sans peine le sac de toile constituant ses effets personnel, et Shadow les deux sacs de cuire, l’un contenant ses effets, l’autres divers livres laissés par ses parents toujours pleins d’espoir qu’il reprenne un jour leur commerce… Seul Dz ne trouva pas son propre sac de toile.

???: Tu cherches ça, mon ami ?

Ce que redoutais le jeune garçon était devenu réalité. Ersen se tenait adossé au mur de la salle, sac à la main, rictus cruel sur le visage. Il sortit de ses propres affaires un long couteau, et planta trois fois la lame dans celui de DZ.

DZ : NON ! Arrête ça ! Pas ça ! Je…

S’arrêtant un instant, le bourreau posa le sac à terre, et pointa son couteau devant lui.

Ersen : Tu quoi au juste ?

DZ : Pitié… Je ne veux pas le battre et…

Ersen : Ouai, j’avais déjà compris que t’étais une lavette… C’est toujours moi qui vais pisser dans mon froc ? Allez, viens, défend tes p’tites affaires !

Paralysé, le garçon au regard azuré sentit les larmes lui monter aux yeux. Non, il ne devait pas pleurer… Mais il était terrorisé par ce fou armé…
Une main se posa sur son épaule.

Zara : Rend lui ce sac.

Ersen : Il le veut ? Pas de problème…

D’un coup de pied puissant, l’armoire à glace envoya le sac valser vers les trois garçons. Un craquement sinistre, accompagné d’un cri de stupeur de DZ déchira le silence tendu qui avait pris place quelques secondes durant. Il n’était plus que tous les quartes dans la pièce, les autres étant soit partit avant, soit partit à la vue de l’arme. N’y tenant plus, le jeune DZ s’écroula en sanglot sur ses affaires, étalées par terre, des débris d’un objet indéterminé tout autour.
Ersen n’avait presque jamais eu peur.
Pourtant, cette fois il eu tout de même un frisson.
Zara le toisait avec un tel regard que même un chevalier aurait eu des raisons d’avoir un spasme…

Zara : Tu vas payer… Tu vas payer ordure…

Ersen se ravisa très vite, et pointa a nouveau son couteau devant lu .

Ersen: Hum ? Quelque chose à dire le nain ?

Zara : Espèce de sale…

Shadow : Attend.

Shadow s’était avancé d’un pas. Le regard aussi glacial que le ton de sa voix, il pris soin de détacher chaque mot et d’y mettre autant de mépris et de dédain que possible. Le fait qu’il soit de la taille de son interlocuteur le rendait encore plus impressionnant…

Shadow : Tu vas lâcher ce couteau. Tu vas te rendre dans le couloir, et s’il n’y a pas d’autre solution, nous en viendrons aux mains. Ca te convient ?

Ersen : Hum… Pourquoi pas, une lavette comme toi, ça va être un plaisir !

DZ : N… Non, attend !

Entre deux sanglots, DZ avait relevé la tête. Les yeux pleins de larme, il regardait à présent fixement Shadow, qui ne pouvait pas le lui rendre, prudent tout de même vis-à-vis d’un quelconque geste brusque de l’adolescent armé en face de lui. Zara quand à lui se tenait prêt à intervenir, laissant son camarade faire ce qu’il voulait… Mais ayant la ferme intention de lui prêter main forte.

DZ : On… On se connait à peine ! Tu ne peux pas… Tu ne peux pas faire ça pour moi ! Me venger, tout… Tout ça ! C’est… C’est stupide ! Je… Je ne peux pas te…

Shadow : Si tu peux. Après tout, j’ai un peu de temps devant moi et je ne savais pas comment le passer…

Toisant toujours son adversaire du regard, le jeune homme de grande taille repris son ton froid pour s’adresser à lui :

Shadow : Maintenant range ton arme.

Ersen : Sans problème…

Lentement, Ersen remis la lame à sa place. Lorsqu’il releva la tête, un sourire de fou se dessinait à nouveau sur son visage. Il plaça son sac sur le dos, s’avança vers la porte, puis lança :

Ersen : Je te laisse vingt minutes. Trouves toi une chambre, range tes affaires, et après tu es à moi…

Shadow : Tu peux inverser les sujets de ta phrase. Tu ne m’auras pas.

Dans un gloussement qui en disait long, Ersen sortit enfin de la remise, laissant Zara, Shadow et Dz toujours sanglotant à nouveau seul.


(Vous aurez reconnu le style de DZ...enfin, j'espère. C'est lui qui a écrit ce passage^^)
(Par DZ: Merci à Zara d'avoir posté, je lui passerais la suite de temps en temps, en espérant que ça vous plaise!)

[Personnellement, j'adore. J'ai vraiment hâte à la suite ^^" et je sais pas si vous débordez de temps mais si c'est possible, mettre de mugs sur des perso important, comme dans le passage précédent Voir à quoi ressemblerait Ersen ^^]

Tant qu'à passer, autant te répondre Knoll. Non il n'y aura pas de mug. Pourquoi? Et bien parce que DZ n'en a jamais eu si vous regardez bien, et je ne veux pas casser le mythe des dessins de Sorennette avec un mug. Mais qui sait, peut être qu'Ersen et d'autres auront un mug! En tout cas je ne me risquerais surement pas pour Shadow et DZ... Quand à Zara et bien... Je pense que je n'ai pas besoin de vous faire un dessin XD! Et tout cas je suis heureux que tu apprécie! J'essayerais de continuer petit à petit, j'ai souvent eu pour projet d'écrire et vois que j'ai pu pondre cinq pages Word m'a plutôt motivé! ^^

ouais, pour DZ je comprend pour DZ et en plus je l'ai pas connu Shadow, ou pratiquement pas ^^" je voulais plus parlé des autres ^^" etsinon c'est vrai sorennette avait fait un dessin de toi ^^"

XD

J'aime trop! ^^

Et sinon je me demande c quoi qui a fait le craquement sinistre...le sac si se déchire? Et c'est quoi les objets indéterminés?

Trop de questions inutiles ^^"

DZZZZZ !!
J'ai faillit piquer une crise cardiaque en voyant ton nom xD

La suite, la suite ! ^^

Salut public adoré! =D
...
Ok je me tais U_U

Je n'ai pas eu le temps de continuer l'histoire principale, j'ai donc fait un petit texte pour vous "faire attendre", du moins si vous comptez suivre le texte XD! Ca fera rejaillir des souvenirs à certains, au moins deux je pense!

Il faisait beau ce jour là.

Le matin s’était levé depuis une bonne heure, et DZ bêchait ses champs. Comme à son habitude, Makurayami l’aidait dans sa tache en traçant un sillon dans le sol qui permettrait de planter ses poireaux pour la saison prochaine. La chaleur commençait à se faire sentir sur Kilvas en pleine période estivale. Le soleil dardait de ses rayons la terre humidifiée par la rosée du matin, désormais aussi sèche qu’en plein désert… Mais le travail du cavalier Wyvern serait suffisant pour lui rendre sa fertilité.

DZ : Eheh… Dans trois mois la récolte pourra se faire… A moi la soupe et l’armement !

Outre le fait étrange que l’homme parle de s’armer de poireaux, il est plus important de noter qu’il doit être la seule personne au royaume à apprécier ses légumes… Mais en période de paix, il faut bien gagner sa croûte. C’est pourquoi, peu de temps après cette étrange jubilation, une jeune fille fit signe au soldat-agriculteur.

Ashita : Eh ! DZ !

DZ : Tiens, Ashita ! Tu viens travailler aujourd’hui ? Je pensais que tu ne pouvais pas venir.

Ashita : Je n’aurais pas du en effet, mais Marie va un peu mieux. Ce n’était qu’un rhume, rien de très grave…

DZ : Je vois ! J’espère un jour mieux connaitre la reine de Biran… D’où tu la connais toi déjà ?

Ashita : … Une longue histoire.

DZ : Je te crois.

Comme d’habitude, DZ n’avait absolument pas insisté. Il fallait dire qu’il n’était lui-même pas très loquasse sur son propre passé. Ashita savait certes qu’il avait étudié à Kilvas avec Zara et Shadow, mais rien de plus… Comme s’il occultait ces événements comme elle le faisait elle-même.

DZ : Hum ? Un problème ?

Ashita : Ah euh… Non excuse-moi.

DZ : Tu n’as pas à t’excuser, je ne suis pas ton patron… Maku a l’air de t’attendre pas contre !

La wyvern fixait en effet la jeune fille, un air d’envi pour les poireaux que contenait le panier qu’avait Ashita sous le bras.

Ashita : Oui, je vois ça ! Hey Maku, viens par ici !

Sans plus attendre l’animal s’exécuta, et se posa juste devant son amie et collègue. Cette dernière pris place sur son dos, et commença à… Hem… « Déverser de l’engrais naturel à base de substance fécale de wyvern obtenue grâce à la tentation culinaire du poireau »…
Alors qu’elle commençait à s’éloigner de DZ, qui plantait vigoureusement ses graines, la jeune fille l’interpela :

Ashita : Il n’y a que nous deux aujourd’hui ?

DZ : Voyons voir… Zara est partit s’acheter de la bière, Shadow ne fait jamais partit des travaux, Leaf tabasse Yurius dans un coin, mon ami poète Alva nous rejoindra peut être mais je n’en suis pas sur, les tomates ont l’air de l’avoir légèrement irritées… Quant à Guile il est occupé à dormir sur la paperasse du château. D’instinct je dirais donc que oui, nous ne sommes qu’à deux aujourd’hui.

Ashita : Très bien. Je vais par là.

DZ : Aucun problème, rejoignons nous vers Midi pour faire une pause… J’ai des tomates à te faire goûter !

Ashita : Euh… Oui oui… Je dois y aller hein !

N’oublions pas que la dernière expérience de DZ consistait à vérifier la valeur d’engrais de l’urine de Wyvern sur les tomates, expérience quelque peu ratée d’après le teint vert-mauve d’Alva après y avoir goûté… Ashita n’était pas suicidaire.

Elle partit donc en direction du sud, sans plus faire attention au paysage, lorsque ses yeux s’arrêtèrent sur une pierre étrange. En plein milieux d’un champ de poireaux, elle semblait taillée par une activité humaine… Le simple fait que DZ ai pu laisser un objet au beau milieu de sa culture était à la limite du concevable. Aussi décida-t-elle de s’approcher du rocher.
Poli à la perfection, celui-ci s’élevait perpendiculairement au sol, et était légèrement arrondi en son somment. Ashita s’approcha encore et pu voir que des inscriptions étaient taillées à même la roche. Très proche du rebord supérieur de la face sud de l’objet, on pouvait voir les armoiries de Kilvas, bordées des mots « Mort pour Kilvas, mort pour les autres ». Il s’agissait donc de la tombe d’un militaire… Que faisait-elle encore debout, alors que DZ avait supprimé ce dernier pour effacer le souvenir des guerres anciennes du royaume ? Elle voulu alors lire le nom, gravé au centre de la pierre.
« Ersen Osory »

???: C’est un militaire qui avait participer à la première bataille à laquelle j’ai été assigné.

Surprise, Ashita avait sursautée. DZ se tenait derrière elle, sourire aux lèvres… Mais pas ce sourire de débile profond qu’elle lui connaissait. Un sourire triste, sage, profond, en totale opposition avec le jeune homme qu’elle fréquentait.

Ashita : C’était… Il y a au moins cinq ans n’est ce pas ?

DZ : Oui. Au moins.

Ashita : Et… Tu le connaissais ?

DZ : Oui.

La réponse avait été difficile, Ashita l’avait sentit. Pourtant, elle voulait en savoir plus sur cet être étrange qui ne parlait jamais de lui… Aussi reprit-elle.

Ashita : Et comment vous êtes vous connu ?

DZ la regarda droit dans les yeux. Triste, rongé par le remord… Si loin de celui qu’elle connaissait…
Et pourtant…
Amusé.

DZ : C’est une longue histoire.

Un blanc de quelques secondes pris alors place, laissant la brise souffler un instant. Un simple vent pour la jeune fille.
Pour DZ un appel. Simple, direct. Une réponse, enfin…
Qui se mêla à celle d’Ashita.

???: Abrutit toi-même, pauvre tâche…

Ashita : Je te crois.

plus!!!! plus!!!! encore plus!!!

Merci de ton enthousiasme Knoll! ^^

Bravo!!
Mais c'est qui qui se traitre d'abruti? ^^"

C'est c'est pas tache à la place de tâche? Parce que tâche c'est pas comme quelque chose que tu dois faire, une besogne un peu?

À moins que j'inverse les deux ^^"

Haaaaaaa DZ, j'adore tellement ta façon d'écrire x3