Entrainement à l'arène

Hugues rentra tranquillement dans l'immense piste de l'arène. Il lança un regard sur les tribunes et constata qu'il n'y avait pas foule aujourd'hui.
Hugues : Tu peux venir, mais en guise de prévention je te fais un récapitulatif de la situation, en général les participants qui fréquentes ses lieux sont avides, couvert de cicatrices et assez confiant prêt à risquer leur vie pour une somme d'argent parfois ridicule. Donc aucun remord, eux ils n'en n'ont pas, aucun état d'âme. Sinon Tu n'a pas beaucoup d'admirateur mais ça te permettra de te concentrer, te focaliser davantage sur ton adversaire. En ce qui concerne ton arme, la rapière, tu dois miser plus sur ton agilité et ta mobilité que sur ta force physique. Le combat commence quand toi et ton ennemi serez prêt à débuter l'affrontement.
Voilà, maintenant si tu es prête bonne chance et ne t'inquiète pas je serais la pour m'interposer ce n'est pas grave si tu préfère les épées plus lourdes et plus imposantes.

Azilis : Ca devrait aller...

Azilis avança dans l'arène. Le foule la hua et elle aperçu une ombre s'approcher depuis l'autre côté. Arrivés vers le mileu, les deux adversaires s'observèrent.

Azilis : *Hum, grand, baraque, gros macho suant... Faut que je joue sur l'agilité, il doit être assez lourd et plus puissant dans ses coups qu'autre chose...*

Mais Azilis constata que le gros blèze de l'autre côté ne l'observait visiblement pas de la même façon...

Gros balèze : Ouaaaaah, visez-moi ce canon ! On s'est perdue, beauté ?

Azilis : Je suis ici pour me battre, pas pour t'écouter déblatérer des débilités pour essayer de me draguer. Ca ne marche pas, je ne suis pas intéressée.

Gros balèze : Allez, laisse-toi faire ! Hum, j'aime les filles résistantes

Azilis : Arrête ça ou je t'explose T_T

Gros blaèze : Hohoho, mais c'est qu'elle a pas froid aux yeux la petite ! Allez, viens par là, chérie...

Mais il ne comprit pas. Azilis se précita sur lui, arme pointée en direction de son thorax. Il eu juste le temps de s'écarter, sacrifiant quelques lambeaux de sa chemise plutôt que de sa peau. La foule se mit à rire devant la scène.

Gros balèze : Ah, tu le prends comme ça, tu vas le payer...

Il fonça sur elle, mais elle était rapide. Elle s'écarta au dernier moment et lui asséna un coup dans le dos. La foule commençait à crier, tandis que l'homme s'énervait de plus en plus...

Hugues : Décidément, elle à du succès avec la gente masculine...Et ce combat ressemble à l'affrontement toréador/taureau : elle commence par l'excité, le piquer pour l'agacer. Je crois que l'issue de la victoire ne fait plus aucun doute.

Gros balèze : Ah, tu le prends comme ça ? Tu comptes m'humilier devant mon public ? Je vais te faire la peau, sale...

Azilis : Mais viens, j'attends que ça !

Elle fonça sur lui et l'évita au dernier moment alors que l'homme tombait presque en avant, essayant de la frapper. Elle en profita pour lui asséner un grand coup dans le dos. L'homme tomba à plat ventre sous les rires du public. Azilis sauta sur son dos, s'assit sur lui, attrapa ses cheveux d'une main et lui passa son arme sous la gorge. L'homme préféra ne pas bouger. Azilis releva la tête en direction de Hugues.

Azilis : Je fais quoi maintenant ?

Hugues : Hé bien tout dépend de sa réaction, si il tient un temps soit peu à la vie, il n'a qu'à abandonner et la mise nous reviens ou alors tu met fin à sa vie de gladiateur.
Le capitaine se demanda comment allez réagir Azilis, allait elle pouvoir le tuer si son adversaire souhaite conserver son honneur ?

Azilis : Hum.

Elle se pencha au-dessus de l'homme.

Azilis : Vous préférez que je vous humilie en vous battant comme un débutant devant votre public et en perdant lamentablement contre une fille qui plus est, ou alors je vous tue ? Et je répands vos trips un peu partout ?

L'homme déglutit difficilement.

Gros balèze : *glups* euh, je crois que je préfère que me faire humilier par une fille...

Azilis : Hum.

Elle releva la tête en direction de Hugues.

Azilis : Est-ce qu'il risque de me sauter dessus pour me tuer et se venger dès que je le laisse partir ?

Hugues : Rien ne te prouve qu'il combat à la loyale, mais vu qu'il à avoué sa défaite il devrait se tenir tranquille. Mais reste quand même sur tes gardes !
Il regarda l'homme à l'allure imposante qui supplier au sol cet jeune femme.
Hugues : C'était un bon match, et j'ai gagné une coquette somme qui plus est ! Hé ! Hé ! Bien sur tu auras ta part. Maintenant tu garde ce style d'arme ou tu préfèrerais une arme un peu plus grande et plus tranchante ? ..Dans tout les cas je t'offre un verre dans la taverne pour fêter ta victoire !

Azilis : Bon, je vous laisse partir, mais si vous vous retourner contre moi, je vous rappelle que je vous ai déjà battu une fois et la deuxième fois je serrai moins gentille.

Sur ce, elle lâcha l'homme et se dirigea vers Hugues.

Azilis : Allons boire un truc.

Hugues : Je connais justement une excellente taverne ! Et vu ton charme le patron acceptera une ristourne sur les boissons !
Il alla voir le même homme à l'entrée qui lui donna une bourse qui semblait pleine. Il en prit plus de la moitié avant de la donner à Azilis.
Hugues : Voila t'a part, après tout c'est grâce à ton combat.

Azilis : Merci. J'irai m'acheter des bières.

Ils sortirent de l'arène et elle suivit le Général.

Assez proche de l'arène, ils entrèrent dans une taverne assez miteuse vu de loin mais une fois à l'intérieur, l'ambiance, l'atmosphère et l'alcool changé la donne. Hugues s'approcha du barman et lui commanda deux bières. Avant de s'assoir à une table pas très loin du comptoir.
Hugues : Ah ! On est toujours bien ici, les prix sont minimum pour un alcool de qualité. Et ce bon vieux Roger est un sacré barman qui plus est !
Il regarda rapidement ou en était leur boisson avant d'ajouter
Hugues : Je t'ai pris une bière je pense que ça devrais aller non ?

Azilis : Je suis Santaruzienne, j'vous rappelle.

Elle avala rapidement sa bière et lâcha un rot sonore. Cela attira quelques regards d'hommes qui, en découvrant d'où provenait le bruit, se mirent à rire et à siffler Azilis.

Azilis : zut de flûte, mais maîtrisez vos hormones T_T

Hugues : je connais que trop bien les habitants de Santaruz, Hector en est la caricature parfaite. Aussi bien du côté des femmes que des hommes leur sifflement en est la preuve.

Il avala quelque gorgée de sa boisson avant d'ajouter

Hugues : Si vous en voulez une autre n'hésitez pas criez Roger et il arrive dans la seconde.

Azilis : Ok. ROGEEEEER !

L'homme arriva en courant sous les regards moqueurs des autres clients.

Roger : Oui Mademoiselle ?

Azilis : La même chose !

Roger : Oui Mademoiselle !

Il repartir en courant derrière son bar.

Azilis : ... Vous êtes depuis longtemps à Santaruz ?

[Roger le tavernier ! Quelle originalité !]

Hugues : Il y a quelques années, j'étais insouciant et en quête de force, j'ai rencontré Hector qui chasser en forêt et je me suis joint à lui en tuant par accident un ours de la taille d'un colosse. Et vous, comment vous trouvez la vie à Santaruz ? Vous faisiez quoi avant de rencontrer le prince ?

[Ah tiens, référence à reflet d'acide effectivement mais c'est involontaire je trouvais juste que c'est un prénom marrant.]

Azilis : Hum... Je me baladais à gauche à droite dans le pays... Sans but précis, à vrai dire... À la rechrche de gloire, peut-être... Mais c'est pas une vie. Du coup, je me posais de temps en temps, histoire d'essayer de retrouver une vie normale, mais ça avait jamais vraiment marché, je me sentais aps chez moi...

Hugues finit sa consommation et interpella Roger et lui fit signe d'apporter une deuxième bière.

Hugues : Et maintenant ça marche ? Vous allez vous plaire au château

Azilis : Ca devrait, ouais.

Et elle continua de boire sa bière.

Hugues : Tant mieux pour vous...après votre entrainement que comptiez vous faire ?

Azilis finit sa bière et reposa sa chope.

Azilis : Hum, attendre ? Qu'est-ce que je peux faire d'autre ? ... Me rendre utile au château, mais à part ça...

Hugues : Vous avez une sacrée descente !

Azilis : Boah, chuis une Santaruzienne, quoi.

Elle regarda le fond de sa chope vide.

Azilis : Sinon, quoi d'autre de prévu au programme ?

Hugues : Hé bien, tu te plais avec cette rapière ou tu préfère tester une nouvelle arme comme celle la.

Il sortit l'épée présente dans son fourreau qui était contre sa jambe gauche.

Azilis : Mh, je peux toujours tester, mais je pense que je préfère quelque chose de plus léger.