De retour pour un entraînement

Malbius : " "Hm, ça me rappelle pas mal de souvenirs, du temps où je n'étais encore qu'un apprenti..."

Petit moment de nostalgie qui rappelle aussi qu'il avait bien "grandi". Il était maintenant en possession du tome légendaire de sa lignée et il allait pouvoir tenter de dompter les arcanes de la magie noire. La magie d'attaque n'allait bientôt plus avoir aucun secret pour lui, s'il survivait, bien sûr...
Malbius : "Bon, quand vous voulez"

[Par exemple, j'aimerais que nous faisions en synchro le RP principal et que celui-ci soit chronologiquement avant la guerre. Alors je vais aller poster à Aritia notre arrivé à moi et Malbius. Quant à DM, étant donné qu'il est avec l'ennemi, il va prétexter qu'il doit s'en aller juste avant que nous partions vers Aritia.

Ça vous va à vous deux?]

[HJ : Rien à dire... Bon, ça m'embête de poster juste pour dire ça, alors je me permets de flooder un minimum, ne serait-ce pour donner un peu plus de lignes et de consistance au post...]

(HJ : Bon, effectivement, j'ai carrément zappé ce post là. On va y remédier)

Malbius : "C'est assez difficile à expliquer, en réalité. Pour faire un gros condensé des choses, je dirais que je me sens faillir sous une espèce de corruption progressive. Je n'ai aucun souvenir quand je me "transforme" mais tous ceux qui ont eu la chance de survire me décrivent comme tel : un homme qui passe son temps à réclamer du sang et qui, pour arriver à ses fins, n'hésite pas à mordre.
Au fur et à mesure que ma corruption grandit, je sais que je relâche tous mes pouvoirs magiques, lesquels sont amplifiés par la magie noire. Ca aurait tendance à me rendre incontrôlable."

Perplexe ? Pas tellement. Malbius connaissait les risques et il ne serait pas venu ici s'il avait ne serait-ce qu'un doute. Bien au contraire, ce discours n'a fait que le conforter dans son idée : il était au pied du mur et n'avait pas le choix.
Soit il survivait à cet entraînement, soit il mourait, point à la ligne. Pourquoi prendre son temps à réfléchir quand on sait qu'on n'a pas le choix que de traverser le puits de lave qu'on a devant soi ?
Malbius : "De toutes façons, il faut que je passe par là ou espérer m'en sortir, alors autant le faire. Je ne tiens pas à ce que ma propre magie me tue, ça serait le comble"

Malbius : "Jusque là, ça va, je devrais déjà bien m'en sortir"

C'est sûr. Dans un pays bourré de bourrins qui se battent à l'arme blanche et qui ne pensent qu'au plaisir de la chair à consommer (dans tous les sens du terme), être un simple magicien dévoué à son art peut paraître une tâche des plus ardues. Mais Malbius avait déjà un passé magique assez convaincant. Qui plus est, il était l'élève de Lyon. Lui faire honneur en pratiquant son enseignement était la moindre des choses.
Malbius : "On y va..."

Malbius, au combat, était déjà bien connu pour son visage robotisé et stoïque. Il arbora cette même expression et se vida de toute pensée. Il ne pensait ni à rien, ni à personne. Pas même à Azilis pour qui il s'était juré de survire. Il sentait sa magie première, l'élémentale, couler en lui. Il sentit ensuite la magie blanche qu'il avait acquise lorsqu'il est devenu Sage se mélanger avec ses premiers flux. Jusque là, tout fonctionnait parfaitement.
Jusqu'au moment où il rencontra un problème : la magie noire arriva, formant un torrent corrompu de magie perverse en son fort intérieur. Elle tentait de prendre le dessus sur le mélange magique qui s'était formé auparavant et Malbius s'en trouva gêné...
Malbius : "Hm, on dirait que les problèmes commencent déjà"

Il ne fallait pas broncher, apporter plus d'apport magique pour contrer la noire. Il devait prendre le dessus et garder son calme. Malbius était intelligent (le plus de la famille, c'est dire... Ha ha ha), s'il arrivait à pointer la source du conflit intérieur qui le rongeait, il pourrait certainement le corriger plus vite. Mais avant tout, garder son calme. Et ça n'était pas chose facile.
Malbius : "On dirait que la magie noire cherche à me crisper."
*Bien sûr. Si elle aperçoit une faille émotionnelle, elle va s'engouffrer par là. Je DOIS me maîtriser !*

Malbius : "Je crois qu'on va pouvoir écrire un vrai ciné-roman parce que des problèmes, j'en ai eu plus qu'on le croit, malgré mon statut. Pour faire simple, voici un condensé :
J'ai passé mon enfance avec ma sœur dans une bicoque insalubre dont les habitants n'étaient rien d'autre que des imbéciles brutaux qui passaient leur temps à nous faire travailler dans leur ferme. Je n'ai connu ma vraie famille il y a quelques temps maintenant, mais avant, ma vie se résumait à fouiller le croupion des poules pour ramasser les œufs. Bien sûr, pour sombrer dans le cliché, chaque bourde commise de notre part nous donnait de droit à subir un courroux bien corsé. Et en a vécu de beaux.
Concernant la magie, j'ai tout appris en autodidacte avant de partir de la maison. Ma famille adoptive était trop pauvre et j'ai pu avoir mon premier tome, que je cachais jalousement, alors que j'avais 10 ou 11 ans, je ne sais plus trop. Je ne leur parlais pas de mes hobbies magiques, sinon, j'étais bon pour la potence. Manier l'air était beaucoup moins utile qu'une fourche pour transporter le fumier.
Sélès et moi n'allions pas à l'école. Penses-tu, pas besoin d'un niveau d'études supérieures pour nettoyer les écuries. J'ai juste eu la chance d'aimer la lecture alors je me suis formé tout seul. Pas d'amis, juste ma sœur."

Malbius : "On va faire comme ça"

Malbius ne changea pas sa méthode et réitéra son vidage d'esprit. C'était un exercice à l'origine destiné à calmer la nervosité du mage. Mais pour Malbius, ce petit passage à vide l'excitait un peu, voire le mettait carrément mal à l'aise et c'était juste compréhensible. Le mélange malsain de magies qui s'effectuait en lui ne l'aidait pas à se calmer.
Ce qui déclencherait cet afflux noir, Malbius l'ignorait parfaitement. Il ne pensait pas que cela serait dû à son enfance : il avait fait le point depuis longtemps et assumait son passé avec un tel flegme que c'en serait presque effrayant. Le problème viendrait d'ailleurs...
Aussi étrange que cela puisse paraître, Malbius ne semblait pas souffrir moralement de son passé. Il fallait aussi se souvenir que Malbius, après avoir été l'élève de Lyon et avant son premier combat contre les BJ, était parti en voyage pour affiner ses connaissances magiques, tel un érudit (HJ : C'était à l'époque où je postais une fois tous les 36 du mois, autant trouver une raison d'une telle inaction, non ?). De là était venue sa nature presque encyclopédique à reconnaître les sorts, même les plus rares.
Il ne parlait jamais de ce voyage, mais dans ses souvenirs, il était question d'un long séjour dans un château mal-famé qui serait sorti tout droit de Transylvannie. Vous savez, le genre habité par des monstres similaires à ce que devient ce cher Malbius lors de ses crises. Rapport ? Coïncidence ? Et pourquoi pas ?

Malbius : "Mon voyage ? Heu, oui, si tu y tiens. J'ai commencé à voyager après avoir avoir été l'élève de Lyon. J'ai fait pas mal de kilomètres, je dois l'avouer, et j'ai complètement revu ma façon d'utiliser ma magie.
Certains endroits étaient mémorables. Par exemple, le village d'amazones magiques que j'ai trouvé par le plus grand des hasards, alors que l'une de ses habitantes m'avait sauvagement agressé. Elle utilisait la magie universelle, mais d'une façon totalement personnelle et imprévisible. Je crois que je tiens ma façon d'utiliser ma magie de là. Elles m'ont appris beaucoup.
Hmmm, il y avait ce château aussi. Que je me souvienne, c'était dans un pays où le jour ne subsistait pas très longtemps. L'endroit n'était pas très accueillant, il faut dire, même si j'ai rencontré quelqu'un qui m'avait aidé à me sortir de cet endroit. Le château était immense et gothique, gorgé d'une magie malsaine qui vous donne mal au crâne. et dont la sortie était bloquée. On a erré pas mal de temps dans le château pour trouver un moyen de sortir et on a du se battre contre pas mal de monde qui puait la magie noire.
L'endroit était malsain. Je n'ose pas vraiment décrire les salles de torture qu'il y avait..."

Malbius : "Hm, c'est une bonne question. Il est vrai que j'ai appris une façon différente d'utiliser la magie qui me correspond plutôt bien, Après, dire que c'est depuis ce voyage que je peux l'utiliser, c'est peut-être beaucoup dire. En revanche, j'ai du y faire face assez souvent. Je reviens encore à l'épisode de ce château délabré. Enfin, vu d'extérieur, il était vraiment dans un sale état. Par contre, son intérieur était magnifique, c'est le mot. Un vrai domaine d'aristocrate avec même une petite annexe dans le parc.
Par contre, niveau accueil, c'était autre chose. Il y avait tout un tas de créatures bizarres. Je suis passé partout, même dans les douves et les conduits souterrains pour trouver un chemin de sortie.
Glauque, mais marrant dans un sens."

Malbius : "Dire que je suis devenu de la magie noire ? Heu, je dirais non, sinon, je ne serais pas capable de faire ni de la magie amina, ni de la magie blanche, je suppose.
J'ai effectué ce voyage pour affiner mes sens avec ma magie intérieure, principalement, tout en apprenant un maximum sur toutes les magies existantes auxquelles je pourrais être confronté à l'avenir. En ce sens, le passage du château m'aura permis d'être totalement préparé contre la magie noire. Il y avait une concentration telle de magie noire qu'à un certain moment, j'ai cru tomber dans les pommes.
Je dirais que le seul point négatif, c'est les risques que j'ai du parfois prendre pour me sortir de certains pétrins. Je suis de Santaruz, alors je suppose que je suis attiré par la baston... Dans un certain sens, le bruit des combats me galvanise quelque soit le contexte..."